Projection du film "UN LONG ÉTÉ BRÛLANT EN PALESTINE" de Norma MARCOS en présence de la réalisatrice « Mon film raconte la guerre de l’été 2014 à Gaza, vue depuis la Cisjordanie. Je tournais un film sur ma nièce Yara, sur les femmes et la vie quotidienne en Palestine.
Samedi 24 janvier 2026, 15h00
NORMA MARCOS
Festival Les Bobines du sacré
Projection du film
UN LONG ÉTÉ BRÛLANT EN PALESTINE
de Norma MARCOS en présence de la réalisatrice
74 min, 2018, Palestine, France -----Projection suivie d’un débat avec : - Norma Marcos , réalisatrice - Danielle Maurice , diplômée de sciences politiques, spécialisée en histoire contemporaine et histoire culturelle, a collaboré avec des musées sur l’histoire des collectionneurs et collections d’Afrique ----- Originaire de Bethléem, la réalisatrice retourne au début de l’été 2014 sur les traces de son enfance pour rendre visite à sa mère. Elle filme son entourage, sa nièce, des femmes et des hommes dans leur vie quotidienne, leur travail ou leurs loisirs, des individus qui veulent vivre le plus normalement possible dans le cadre d’une occupation militaire leur imposant des conditions de vie anormales. Entre bombardements à l’Ouest et boycott à l’Est, Norma Marcos montre alors les réactions des habitants de Bethléem, l’expression de leur fraternité avec les Gazaouis et la solidarité qu’ils mettent en place pour leur venir en aide. -----« Mon film raconte la guerre de l’été 2014 à Gaza, vue depuis la Cisjordanie. Je tournais un film sur ma nièce Yara, sur les femmes et la vie quotidienne en Palestine. « J’ai 16 ans et j’ai déjà vécu trois guerres », a dit Farah Baker, une jeune fille palestinienne dans un tweet après le bombardement de sa maison à Gaza. Affligée par son tweet, je savais que mon film allait prendre une autre direction. J’ai pris alors ma caméra et ai commencé à rencontrer des Palestiniens. Dans mon film, on découvre à travers, un artiste, un boulanger, une paysanne, un fleuriste, un banquier ou encore une pilote automobile, comment ces personnes sont touchées par ce conflit dans leur vie quotidienne, leur solidarité envers Gaza tout en tentant de construire leur société malgré l’occupation et l’oppression. » ----- Organisation : Institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité (ISERL) et Bibliothèque municipale de Lyon (BML). -----Norma Marcos est née à Bethléem dans une famille chrétienne « installée depuis cinq siècles » sur cette terre. « Mon père, n’a jamais voulu quitter notre terre. » En 1994, elle réalise son premier film, “L’Espoir voilé“, qui dresse quatre portraits de femmes palestiniennes dans leur quotidien, à l’opposé de l’image traditionnelle. Le documentaire remporte un réel succès et est diffusé sur une dizaine de chaînes européennes. Les récompenses affluent. Elle est lauréate de la fondation Umverteilen, de la Villa Médicis, obtient le prix du meilleur scénario. Elle poursuit son travail avec “En attendant Ben Gourion“ (2006), “Fragments d’une Palestine perdue » (2010), “Wahdons“ (« Seuls ») en 2012.
Palestine, Gaza, Cinéma