Marie Hugo, la Camargue en héritage
Cette exposition retrace à travers ses œuvres, le lien filial de Marie Hugo avec la Camargue.
1 décembre 2025 - 22 juin 2026

Marie Hugo
Issue d’une famille illustre, elle a grandi entourée d’artistes. Elle s’exprime à travers diverses techniques avec, cependant, une prédilection pour l’encre de Chine sur toile ou papier.
Marie Hugo, née en Petite Camargue, est peintre, graveur, lithographe et plasticienne.
Formée à la gravure et à la lithographie à l’École des Beaux-Arts de Montpellier, elle travaille au côté de son père, le peintre Jean Hugo avant de s’installer à Hong Kong et Londres, où elle s’initie à la peinture murale pour de grandes commandes publiques.
Dans les années 1980, Marie Hugo revient d’Asie et de ses nombreux voyages en Orient et en Inde avec dans ses malles l’encre de Chine, la calligraphie, des sujets végétaux, lotus et bambous, des techniques de fabrication du papier, une palette de couleurs dont ses œuvres témoignent toujours.
En Camargue qu’elle parcourt à cheval au fil des saisons entre 1985 et 1990, Marie Hugo revient aux sources des paysages lagunaires qu’elle décline à la gouache en bleus et roses : la digue de Cacharel, le Grand Radeau, le Vaccarès. Dans les années 2000, à l’encre de Chine, elle trace des cornes par centaines comme dans une abrivado sans fin et des cannes comme des bambous. Médusa, une sculpture de maille métallique, mascotte aquatique transparente joue avec l’eau, l’air et la lumière, ici entre mer et terre, nous ramène aux origines.
Il y a dix ans, en 2015 Marie Hugo est invitée par Luc Jalabert à réaliser la mise en scène de la corrida Goyesque d’Arles. On y retrouve sa gamme de bleus et de roses, les taureaux bien sûr, l’encre de chine et, d’un bleu du ciel, le labyrinthe d’un minotaure astrologique tracé sur l’arène.
De cette œuvre éphémère vouée à s’effacer et s’enterrer dans le sable au fil de la corrida, demeurent les projets de médaillons sur les burladeros, le rideau de scène, l’affiche, les photos aériennes d’Hervé Hôte et le souvenir extraordinaire d’avoir eu, comme page blanche l’amphithéâtre romain d’Arles.
Jeudi 4 décembre à 17h
Inauguration de l’exposition en présence de l’artiste et du conservateur du Musée de la Camargue.
exposition, artiste, camargue, musée