La Montagne : une scarification
Bernard Garo dévoile la deuxième séquence de sa résidence : La montagne : une scarification

L'artiste explore un nouveau terrain de création après une longue période picturale consacrée à la montagne et aux glaciers.
Dès 2018, puis pendant tout le temps du confinement, Bernard Garo crée une stèle de papier qu’il photographie en diverses géographies du monde afin d’exprimer la vulnérabilité de la vie, autrement dit la dégradation à l’épreuve du temps.
Exposée pour la première fois, cette pièce originale est l’élément central de son installation. Sans cet artefact, le sens accordé aux photographies des sites naturels comme des sites archéologiques serait bien différent. Ce corps étranger, métaphore de l’humanité pour l’artiste, permet ainsi d’interroger notre propre vulnérabilité mais aussi celles des éléments naturels sous influence humaine. Elle joue un rôle de révélateur temporel.
Ce travail photographique a donné naissance dans le cadre de la résidence à un ensemble de créations sur papiers. Telle cette pièce unique réalisée au graphite en lien avec la scarification des glaciers ou cette forêt de stèles translucides en suspension réalisées à l’encre de Chine et au Brou de noix, colorant naturel extrait de l’écorce.
Cette seconde séquence est l’occasion d’exprimer des liens entre la démarche artistique de l’artiste et des travaux de recherche menés par des paléontologues et des minéralogistes du Muséum d’histoire naturelle de Genève.
Dans le cadre de l'exposition tout contre la Terre : un billet acheté pour l'exposition, un pass offert pour 4 visites ultérieures afin de suivre l'évolution de la résidence.
A propos du lieu
http://www.ville-geneve.ch/plan-ville/musees/museum-histoire-naturelle/