Electronic music by Ahmed Essyad and Gilles Aubry | KorSonoR x Afrosonica
In collaboration with Arta Sperto/KorSonoR, MEG welcomes Ahmed Essyad, pioneer of Moroccan electroacoustic music in the 1970s, and Gilles Aubry, Swiss researcher and sound artist.
Vendredi 7 novembre, 20h00Passé

Gilles Aubry
Subterranean Changes – Electronic music by Ahmed Essyad and Gilles Aubry
Part I – Ahmed Essyad, Toubkal (1972, 11’40’’) and Sultane (1973, 14’), electroacoustic works (composition and diffusion)
Part II – Gilles Aubry, L’makina (2023, 35’), live set (modular synth and computer)
Part III – Discussion
An evening event organised jointly by KorSonoR and the MEG's temporary exhibition Afrosonica - Soundscapes.
Ahmed Essyad (MA, 1938, based in Casablanca) has a dual culture, Arab-Islamic and Western. Arab-Andalusian and Berber music have nourished his work, forming the basis of his reflections on oral tradition. He studied at the CNM in Rabat, then at the CNSM in Paris, and was a student and later a disciple of Max Deutsch, himself the spiritual son of Arnold Schönberg. His work combines lyrical, electroacoustic and instrumental dimensions, as well as film music.
Gilles Aubry (CH, 1973, based in Berlin) works between sound and visual arts, experimental music and academic research. His practce relies on research methods and transdisciplinary knowledge from across the arts, humanites, and technology studies, including flm, compositon, feld recording, performance, installaton, radio art, curaton, and partcipatory interventons.
The evening's programme highlights the convergence of traditional and avant-garde music in Morocco. Ahmed Essyad's electroacoustic compositions, dating from the 1970s, evoke the popular music heard in Moroccan villages in the late 1950s. Gilles Aubry plays with modular synthesizers and artificial intelligence sounds inspired by a Moroccan song performed on devices dating from the 1930s. Each in their own way, the two composers address cultural, technical and political issues to create captivating sound works.
Musique électronique d'Ahmed Essyad et Gilles Aubry | KorSonoR x Afrosonica
En collaboration avec Arta Sperto/KorSonoR, le MEG accueille Ahmed Essyad, pionnier de la musique électroacoustique marocaine dans les années 1970, et Gilles Aubry, chercheur et artiste sonore suisse.
Vendredi 7 novembre, 20h00Passé

Gilles Aubry
Subterranean Changes – Musique électronique d’Ahmed Essyad et Gilles Aubry
Partie I – Ahmed Essyad, Toubkal (1972, 11’40’’) et Sultane (1973, 14’), oeuvres électroacoustiques (composition et diffusion)
Partie II – Gilles Aubry, L’makina (2023, 35’), live set (synthé modulaire et ordinateur)
Partie III – Discussion
Soirée dans le double cadre de KorSonoR et de l'exposition temporaire du MEG Afrosonica - Paysages sonores.
Ahmed Essyad (MA, 1938, basé à Casablanca) possède une double culture, arabo-islamique et occidentale. Les musiques arabo-andalouse et berbère ont nourri son oeuvre en fondant sa réflexion sur l’oralité. Il a étudié au CNM à Rabat, puis au CNSM à Paris, fut l’élève puis le disciple de Max Deutsch, lui-même fils spirituel d’Arnold Schönberg. Son travail conjugue des dimensions lyriques, électroacoustiques, instrumentales, ainsi que la musique de films.
Gilles Aubry (CH, 1973, basé à Berlin) travaille entre les arts sonores et visuels, la musique expérimentale et la recherche universitaire. Sa pratique est nourrie par les connaissances transdisciplinaires issues des arts, des sciences humaines et des études technologiques, y compris le film, la composition, l’enregistrement sur le terrain, la performance, l’installation, l’art radiophonique, la conservation et les interventions participatives.
Le programme de la soirée met en lumière la convergence de la musique traditionnelle et de la musique d’avant-garde au Maroc. Les compositions électroacoustiques d’Ahmed Essyad, datant des années 1970, évoquent la musique populaire entendue dans les villages marocains à la fin des années 1950. Gilles Aubry joue avec des synthés modulaires et des sons d’intelligence artificielle inspirés par une chanson marocaine interprétée sur des dispositifs datant des années 1930. Chacun à leur manière, les deux compositeurs abordent des questions culturelles, techniques et politiques pour créer des oeuvres sonores envoûtantes.