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Octobre 2024
Jeudi 10
12:30 - 14:00
De 16 à 99 ans

Rencontre instrumentale #5 : Au cœur des polyrythmies traditionnelles afro-vénézuéliennes

Au cœur des polyrythmies traditionnelles afro-vénézuéliennes : rencontre avec les tambours mythiques et mystiques du Barlovento et de la Santéria. Jeudi 10 octobre 12:30. Salon de musique.
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Au cœur des polyrythmies traditionnelles afro-vénézuéliennes : rencontre avec les tambours mythiques et mystiques du Barlovento et de la Santéria
Par Miguel Urbina, accompagné par Jhony Rudas et Keny Quintana (percussions), Julio D’Santiago (médiateur et traducteur)

Animée par Miguel Urbina, avec le soutien de Julio D'Santiago, cette rencontre instrumentale invite à plonger au cœur des traditions musicales afro-vénézuéliennes et afro-cubaines. Le propos se concentrera sur les richesses culturelles de la région emblématique de Barlovento, au nord du Venezuela, où les polyrythmies des tambours et les danses enracinées dans les traditions africaines sont aujourd’hui encore fort vivaces.
En lien avec le concert du 11 octobre (MEG, 20h) dans le cadre du festival des ADEM, Musique et mystique, il sera aussi question, au-delà du Barlovento, du répertoire sacré de la Santería, une religion afro-cubaine qui puise son essence dans les tambours Batá et Añá. Ces instruments sont utilisés pour invoquer et honorer les Orishas, des entités divines ou esprits ancestraux issus de la religion yoruba, chaque Orisha ayant ses propres rythmes et chants.
Les tambours ne sont dans ce cadre pas simplement des instruments de musique, mais des intercesseurs particulièrement efficaces entre les mondes spirituel et terrestre. Le rythme et la cadence des tambours sont censés entrer en résonance avec les esprits, facilitant la possession spirituelle et la communication avec les Orishas.

Miguel Urbina est né le 28 décembre 1966 à Rio Chico, dans l'État de Miranda. Dès son plus jeune âge, il s'intéresse aux percussions avec son père Humberto Urbina et son frère Raúl Urbina. À l'âge de 14 ans, il rejoint le groupe Danzas Negras de Barlovento, où il commence l'étude systématique des percussions. C'est là qu'il a suivi ses premiers ateliers de percussion afro-cubaine avec Orlando Poleo et Omar Olivero. Il s'est installé dans la ville de Caracas et a poursuivi ses études de percussion dans l'atelier Sarría Art avec Orlando Poleo et a également commencé à étudier le tambour Batá avec Orlando Poleo, Farides Mijares et Omar Olivero. Il a étudié la percussion symphonique au conservatoire de l'Orchestre national des jeunes avec Benigno Medina et Jesús Blanco et a ensuite fait partie de l'ensemble de percussions vénézuélien dirigé par Alberto Vergara. Il y étudie également la théorie musicale et l'harmonie. Il a étudié la géographie et l'art à l'Université centrale du Venezuela Il a fait partie de l'atelier d'études afro-américaines de la faculté des sciences humaines de l'Université centrale du Venezuela dirigé par Jesús García, où il a été membre de l'équipe de recherche sur la musique afro-vénézuélienne, ce qui a donné lieu à l'enregistrement de 7 disques avec des musiciens de différentes communautés afro-vénézuéliennes.

Jhony Rudas se consacre à l'enseignement de la musique traditionnelle afro-caribéenne. Il a enseigné dans les zones rurales de la municipalité d'Andrés Bello et au département culturel de la mairie du District fédéral. Jhony est un des fondateurs du légendaire groupe Mina. Il a enregistré avec des artistes renommés comme Henry Threadgill et Guaco, et a fait partie de nombreux orchestres et ensembles de tambours batá. Son engagement à préserver et diffuser la musique afro-caribéenne inspire de nombreux musiciens.
Keny Quintana a commencé à étudier les percussions afro-caribéennes à 11 ans sous la direction de Miguel Urbina. Il a poursuivi ses études à la Cátedra Libre de Percusión de San José de Barlovento. Keny a joué avec le groupe Mina à New York et fait partie de plusieurs groupes de batá. Son parcours témoigne de sa profonde immersion dans la musique traditionnelle et de son dévouement à l’art des percussions caribéennes.
Julio D’Santiago, ethnomusicologue et musicien d’origine vénézuélienne, travaille actuellement en tant que chargé de pédagogie aux ADEM (Ateliers d’ethnomusicologie, Genève).

Sous-titre
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Texte alternatif à l'image
Danseuse de Santeria
Autre lieu
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Type d'événement
Conférence - Rencontre
Public(s) cible(s)
Tous publics
ID Secutix
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Organisation de l'événement
Evénement VDG
Organisateur
Musée d'ethnographie de Genève (MEG)
Organisateur url
http://www.ville-ge.ch/meg
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Culture VDG
Service Contributeur
MEG
Campagne - ça se discute
L’harmonie est-elle universelle ? (musique)

À propos du lieu

MEG
Boulevard Carl-VOGT 65, 1205 Genève
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