𝙆𝙞𝙣𝙩𝙨𝙪𝙜𝙞, fêlures d'enfance

Les Ateliers Frappaz accueillent, en résidence la Compagnie Internationale Alligator (la CIA) pour sa création Kintsungi, fêlures d’enfance, une pièce autour des abus sexuels et des traumatismes enfouis. Une sortie de résidence se tiendra le 31 janvier à 18h30, aux Ateliers Frappaz.
Il en faut de la force pour rouvrir les valises de l’enfance, surtout lorsqu’elles ne contiennent pas que des jouets mais plutôt des douleurs indicibles.
Frédéric Michelet revient, à travers Paul, son double fictionnel, sur des souvenirs enfermés à double tour, le harcèlement, un incendie, l’amnésie traumatique, des vertiges. Il sera question, dans 𝙆𝙞𝙣𝙩𝙨𝙪𝙜𝙞, du courage de dire le viol subi dans sa chair adolescente. Le spectacle propose, ce faisant, une écriture de l’intime, un écho à tant de drames, une parole ouverte, une main tendue, une réparation.
« Kintsugi », c'est le nom d’un art ancestral japonais qui répare les pots cassés avec de la poudre d’or. Les cassures sont ainsi magnifiées, soulignées.