Atteint d'un mal-être profond, Nicolas sèche les cours, il ment, est parfois violent, fait peur, attendrit aussi... D'où lui vient cette détresse soudaine ? Traverse-t-il un épisode dépressif ? Lui est-il arrivé quelque chose au lycée ? Dépassée par les événements, sa mère (Anne Consigny) ne sait plus quoi faire, et Nicolas décide de vivre chez son père qui vient d'avoir un autre enfant avec sa nouvelle compagne. Ce dernier va tout faire pour tenter de le sauver et lui redonner le goût de vivre. Mais peut-on vraiment sauver quelqu'un d'autre que soi-même ? 

Après Le Père et La Mère, Florian Zeller clôt sa trilogie avec Le Fils. Rod Paradot révélé par le film La Tête haute est remarquable en ado rongé d'angoisses, au cœur de ce drame familial à l'atmosphère intense, mis en scène avec sensibilité par Ladislas Chollat. 

Anne Consigny est touchante de fragilité quand Yvan Attal assure en père impuissant à agir. Avec une tension latente et des pics d'émotion crevant le cœur, ce récit est bouleversant. Le type de spectacle dont on se souvient longtemps.

"Sur la douleur de grandir et d’être séparé, Florian Zeller trouve les mots simples et vrais, sachant à chaque instant concerner son public, le renvoyer à sa mémoire et à ses doutes." TÉLÉRAMA 

"Chef-d’œuvre de profondeur, de sensibilité, d'intelligence... La mise en scène ingénieuse et sobre, avec un jeu de décors coulissants, prend soin de laisser aux acteurs le temps de développer leur jeu. Et transmettre à la salle leurs émotions." LE POINT

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