Les Chemins de la liberté
Un mini-récital comme une introduction au Code noir, l’opéra-comique de Clapisson.
Au cœur des débats passionnés précédant l’abolition de l’esclavage en 1848, l’opéra-comique Le Code Noir est représenté à Paris en 1842. Les Paladins ont imaginé un voyage musical préparatoire de 45 minutes entre les rues et le port de Naples où la pauvreté extrême force à l’exil, jusqu’aux rives du Nouveau Monde où la richesse s’acquiert grâce à l’esclavage. Entre chansons de marins, complaintes des esclaves dans les plantations, ou fêtes rituelles mêlées de danses, un vaste répertoire se constitue, reliant passé et avenir, ancien et nouveau monde, reflet des souffrances, des réjouissances et des espérances humaines.
Une rencontre amoureuse se fait alors entre une jeune femme descendante d’esclaves et un immigré napolitain. Tous deux sont confrontés à leur destin et l’évoquent par des mélodies, duos et textes qui parlent d’amour, de gastronomie, de la vie, de la mort, de la foi, de l’exil, et de ces chemins de la liberté que seules les chansons permettent de prendre sans risques. Symbole d’un monde en devenir, cet amour triomphera-t-il de toutes les embûches qui se dresseront sur leur chemin ?
Distribution
Soprano : Makeda Monnet
Ténor : Jean-François Lombard
Piano : Katia Weimann