Le critique et historien d’art Hector Obalk revisite l’histoire de l’art pictural le temps d’un spectacle original mêlant projection et musique. Il se fixe un objectif unique et ambitieux : faire aimer la peinture. Evidemment, si on ne connaît pas le personnage, il est utile de rappeler qu’Hector Obalk est déjà auteur d’ouvrages, de chroniques télé, de BD, ou encore réalisateur de documentaires (la série Grand-Art sur Arte, c’est lui). Dire qu’il en connaît un rayon sur la peinture est donc un euphémisme. Et l’érudit truculent a un atout de taille, c’est un observateur minutieux qui scrute les oeuvres avec un amour sincère. Sur scène, sa narration intarissable et captivante se fait l’écho d’un mur d’images composé d’environ 3500 oeuvres projetées en très haute définition. Alternant sketchs, explications didactiques, confessions intimes, il nous fait entrer dans les moindres détails de l’oeuvre étudiée. Et partage avec un enthousiasme évident, une lumière, une nuance, une teinte, un trait. Ces moments délicieux sont ponctués de séquences de contemplation musicale offertes par la magie du violon et/ou du violoncelle. Deux heures ont passé et on en redemande.

EN SAVOIR PLUS