Le débat sur "Cerveaux masculins et féminins : y-a-t-il des différences ?" agite le monde scientifique et philosophique depuis plus d'un siècle, même si les connaissances ont beaucoup évolué depuis "On ne naît pas femme, on le devient" de Simone de Beauvoir en 1949.

Le dimorphisme cérébral existe bien chez l'être humain et il se manifeste en matière de comportement, perception des émotions, ou encore sensibilité à certaines maladies. Malgré l'évidence de stéréotypes largement répandus, des différences réelles existent entre hommes et femmes et elles sont en partie d'origine biologique. Les hormones sexuelles participent en effet à l'organisation et au développement du cerveau et elles gardent une influence tout au long de la vie. Cependant l'éducation et l'environnement culturel modifient la structure et le fonctionnement cérébral et cela indépendamment des facteurs biologiques : c'est la plasticité cérébrale.

Comprendre ces interactions entre inné et acquis devrait permettre de mieux aborder les différences entre hommes et femmes pour éviter les discriminations d'une part et d’autre part mieux adapter les traitements de plusieurs maladies mentales.

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