Escalier(s) de Téo Bétin
Entre le sol et le sommet, la terre et la cime, les différents niveaux du jardin, l’escalier marque l’établissement d’une construction, d’un passage qui s’inscrit dans le temps, en opposition à l’échelle qui reste mobile.
L'escalier noir ne nous mène nulle part pour ainsi dire, il devient un espace, qui aspire à exister ailleurs. Entièrement noir, il marque une absence de couleur, de lumière et renvoie à un 2e espace, celui occupé par l'oeuvre photographique fixé-sur-verre.
La photographie est présentée sur une structure réalisée avec du bois de l'île de la Réunion en référence au Pavillon immortalisé. L'escalier lui a été construit avec des éléments en bois trouvés dans les espaces du Potager du Roi.
Une 3e sculpture est présente pour servir de vaisseau, cleui qui pourrait nous transporter dans la mémoire. Construite à partir de fragments de meubles anciens, l'oeuvre abrite une photographie fixé-sur-verre des escaliers de l'ancienne maison des soeurs de Saint-Jospeph-de-Cluny.