Les arguments du CPTG (Comité Pour les Terres de Gonesse):

la perte irréversible, (le sol cultivable ne se re-fabrique pas), d’un foncier agricole important (700 ha), constitué de terres d’une qualité exceptionnelle, (qui nourrissent Paris depuis toujours), est en contradiction insupportable avec le principe affiché par tous les pouvoirs publics de mettre un terme au « grignotage » des terres agricoles,

une fois de plus, les mécanismes de débat contradictoire sensés permettre des décisions justes quant aux grands projets ont tourné à la farce (projet adopté contre l’avis du commissaire enquêteur, radicalement défavorable, avis défavorable du rapporteur public sur la modification du PLU de Gonesse, attribution d’un permis de construire dès maintenant pour une gare du métro du Grand Paris à inaugurer en 2027 et qui ouvrirait à l’urbanisation un secteur du site interdit à l’urbanisation par le SDRIF, étude du projet ne prenant pas en compte les conséquences en matière de transport, qu’il s’agisse de transport automobile local ou de transport aérien, refus d’envisager la localisation alternative dans la friche Peugeot-Citroën, etc..),

rôle particulièrement délétère de l’État dont les intérêts sont imbriqués de manière insupportable avec les pouvoirs économiques portant le projet

on pourrait faire de ce site un laboratoire de l’agriculture péri-urbaine répondant à des besoins multiples (offre de produits bio, produits actuellement en quantité très insuffisante, création d’emplois, non négligeables si l’on parle de plusieurs centaines d’hectares de maraîchage à la place des surfaces céréalières, création d’un site de promenade et d’aménagements paysagers recréant une biodiversité en souffrance sur ce territoire, le tout à 15 km seulement du centre de Paris (Voir le projet alternatif CARMA : http://carmapaysdefrance.com/ )