Ô feu explore les enseignements du XIXe siècle, le courage du Sapeur au Sapeur-pompier. De sa naissance à la poursuite de sa mutation, l’histoire de ce corps d’élite chemine entre révolutions, républiques, monarchies et empires. Le combat contre le feu se livre.

Entrent en conversation, l’art contemporain. Deus artistes entretiennent l’ambivalence de la mémoire.

Angélique Chesnesec explore les affres du temps. Le métal hurle, se plie, sort de l’oubli. L’empreinte des souvenirs imprime une trace indélébile. Les matières nobles se mélangent à la disparition progressive. Le charbon et les coulures s’inscrivent dans ce processus créatif. Ainsi naissent des représentations symboliques et poétiques.

Le feu, élément de combustion aborde les œuvres de manières différentes. Gilbert Moreau fait de la flamme un nouvel outil de création. Ainsi se figent l’instant de changements, d’une disparition annoncée. Du métal façonné au bois livré aux flammes, il inscrit un ordre rituel et primitif. Son travail provoque le temps, les certitudes de la mémoire.

Que reste-il alors de la destruction ?

Feu destructeur, feu créateur, feu la mémoire.

Une conversation s’engage tout au long du cheminement de l’exposition.