Exposition « Blessure » de SEBASTIÃO SALGADO

Exposition « Blessure » de SEBASTIÃO SALGADO

Né au Brésil, Sebastião Salgado aime profondément la nature luxuriante de son pays. Depuis plus de dix ans, il a fait le choix d’orienter son travail sur la nature sauvage, préservée1. La forêt amazonienne, notamment, lui permet de retrouver un monde intact, qu’il nous invite à rencontrer grâce à son travail photographique.

Son message positif et porteur d’espoir nous aide à ouvrir les yeux sur les beautés d’un environnement aujourd’hui menacé.

Pour montrer le rôle essentiel de la forêt amazonienne dans l’équilibre planétaire, Sebastião Salgado a survolé cet immense territoire, révélant entre ciel et terre un paysage peuplé de vie. Mais lors de ses nombreux voyages au-dessus de l’Amazonie, il a aussi été témoin des gigantesques feux provoqués par l’Homme, plaies béantes ouvertes dans la forêt, qui ne cessent de s’agrandir.

C’est cette « blessure ouverte » que Sebastião Salgado a choisi de montrer pour la première fois à l’Espace Frans Krajcberg, avec une sélection de neuf photographies.

Ces photos inédites sont là pour nous alerter et rappeler qu’une blessure sur laquelle on se penche peut guérir. L’immensité de l’Amazonie, sa force, sa vitalité, lui permettront de survivre si nous prenons conscience des dangers qui menacent cet étonnant écosystème, indispensable à notre équilibre.

Exposition intimiste, « Blessure » est conçue comme « l’antithèse » du travail de Sebastião Salgado sur l’Amazonie et ses peuples - sujet d’une grande exposition à la Philharmonie de Paris en avril
2021.

Dans cette volonté de « dénoncer » pour nous forcer à agir, Sebastião Salgado rejoint Frans Krajcberg (1921-2017), qu’il a connu et avec qui il partage la même passion des arbres et de la forêt brésilienne. Son oeuvre photographique et son engagement s’inscrivent dans la continuité du travail artistique et militant de Frans Krajcberg, dont les sculptures-totems, faites de bois brûlés ramassés sur les lieux de la déforestation, symbolisent selon lui « la tourmente et la résurrection de la forêt morte ».