Chroniques de l’invisible - Ignasi Aballí, Ismaïl Bahri, Eva Barto, Edith Dekyndt, Lois Weinberger

Cette exposition joue sur des relations entre visibilité et invisibilité, proximité et distance, l’ici et l’ailleurs. Cinq artistes ont été invités à imaginer des interventions hors les murs.

Dernière étape du cycle Généalogies fictives proposé par Guillaume Désanges au Grand Café depuis 2018, Chroniques de l’invisible est une exposition qui joue sur des relations entre visibilité et invisibilité, proximité et distance, l’ici et l’ailleurs. Ce projet part d’une proposition faite à cinq artistes d’imaginer des interventions artistiques à l’extérieur du Grand Café, dans des espaces publics ou privés de la région de Saint-Nazaire. De ces gestes déposés « hors les murs » et volontairement non médiatisés, l’exposition du Grand Café n’accueille que les traces ou les échos déformés, qui composent ensemble une exposition autonome, formellement et sensuellement indépendante de son protocole d’origine. Comme pour les deux précédentes étapes de ce cycle, ce projet travaille l’histoire et la géographie de la ville, mais cette fois dans un régime spectral, celui de la rumeur, de la clandestinité et de la figuration d’un ailleurs.