À l’heure des réseaux sociaux et du règne des selfies, le narcissisme est poussé à l’extrême. Se regarder et se donner à voir : dans ce double mouvement résident de complexes ambivalences.

Car la mise en scène du corps est loin d’être un long fleuve tranquille. Comment s’aimer lorsque l’on est soumis à tant de regards, de commentaires et d’injonctions ? Pourquoi et à quel prix faut-il tenter d’entrer les normes ? L’apparence détermine-t-elle notre rapport aux autres ? Les propositions faites dans le cadre de cet événement « Corps et décors, l’amour de soi » postulent que la paix du corps passent par une mise en mouvement mais aussi par l’affranchissement des normes au profit d’une sensorialité et d’une subjectivité retrouvées. 
Aussi, la parole est donnée aux unes et aux autres à travers la performance Nyctalope ou dans le cadre du projet participatif du Centre culturel de quartier Soupetard, RegardS, afin que toutes et tous expérimentent la liberté d’aller et venir, ou d’être tout simplement, dans son corps et dans sa ville. Quel art mieux que la danse peut évoquer la jouissance du corps qui s’aime et se maîtrise ? Après la sensualité de Créatures d’Amour et de Désirs, le corps créateur dans l’espace en toute puissance sera le sujet du spectacle de roue Cyr TRAIT(s). Regarder son corps vieillir avec un sentiment d’apaisement sera celui de Go ! ou encore Gonflée !, qui vous confrontera avec humour à vos réactions inconscientes. À travers toutes ces propositions aux titres évocateurs les Centres culturels de l’Est toulousain, vous invitent à une séance d’introspection bienveillante !

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