Amélie Le Grelle et Pauline Bétin à la Galerie Mondapart

Entre paysages et constructions urbaines en attente d'un nouveau futur

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Avoir été.

De la cabane à la bâtisse industrielle, le passé est immensément présent dans les œuvres de Amélie Le Grelle et de Pauline Bétin. Toutes deux nous donnent à percevoir et à s’émouvoir de lieux abandonnés par l’homme, imprégnés de nature, de cette verdure teintée d’un bleu venant du ciel.

L’œuvre posée d’Amélie Le Grelle apporte une grande sérénité, la paix d’un paysage en place pour l’éternité. Tout le contraire de la façon dont il a été construit, à l'aide de milliers de touches de peinture posées avec vivacité. La peinture à l’huile posée sur bois par Amélie Le Grelle est immortelle.

Pauline Bétin joue avec ses paysages figés dans le verre. L’apparent hasard porté par ses œuvres brutes ne l’est pas puisque la pâte de verre sort d'un moule. C’est avec grande précision que l’artiste prévoit aspérités, volumes et images pour nous parler de cabanes, de jardins ou d’immeubles.

Et le talent qui fait qu’à la fin ne reste que ce plaisir du frisson qui à chaque regard nous saisit. Les ouvrages détruits des deux artistes hantent des lieux aimés.

Nul doute que l’homme y reviendra pour reconstruire un nouveau futur.

Vernissage le jeudi 12 septembre de 18h30 à 22 heures

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