Festival Africolor
Les sœurs Hié
La prouesse technique des sœurs Hié saura ravir les oreilles de chacun. Nées en France, de tradition burkinabè, elles ont osé dès leur plus jeune âge toucher aux instruments traditionnels habituellement interdits à la gente féminine. Formées par leur père, elles débutent par la danse et chacune évoluera vers son instrument de prédilection, le balafon pour l’une et le djembé pour l’autre. Si leur passion leur a parfois coûté des regards de travers, elles ne se sont pas découragées et font aujourd’hui la promotion de la culture burkinabè. Colonne vertébrale de la musique traditionnelle burkinabè, le balafon (« l’instrument qui sonne » en malinké) offre des mélodies percussives et une musicalité incroyable.
Mélissa Hié : djembé, balafon
Ophélia Hié : balafon
Le Kaladjula Band de Naïny Diabaté
Une représentation scénique impressionnante qui transporte au Mali et porte la voix des femmes de demain. Remarquée dès son plus jeune âge pour sa voix puissante et sa générosité artistique, Naïny Diabaté est aujourd’hui l’une des chanteuses et griottes les plus célèbres du Mali. Inlassable militante de l’égalité, elle replace la cause des femmes au cœur de la musique malienne, traditionnellement très masculine. Dans cette perspective, elle lance en 2013 un projet visant à bousculer les codes sociaux et les coutumes. C’est la naissance du Kaladjula Band, un groupe composé uniquement de femmes, toutes musiciennes hors pair, qui livrent un répertoire de textes engagés sur des rythmes endiablés.
Naïny Diabaté : bolon, chant
Lala Diallo : djembé
Fatouma Maïga : guitare
Bintou Koita : dundun
Wassa Kouyaté : kora, clavier
Oumou Koïta : calebasse
Benin Coulibaly : chant, kamele ngoni