Vendredi 11 septembre de 19h30 à 21h

Par François Dingremont, enseignant chercheur à l’EHESS.
En partenariat avec le CNRS.
Homère et Hésiode ont en commun d’être rejetés par la plupart des courants de la philosophie pré-socratique et classique. Ils se distinguent néanmoins l’un de l’autre sur le plan des idées et des représentations. La poésie homérique est épique, elle décrit différentes manières d’agir, d’être à l’épreuve d’un monde en crise et d’en tirer profit. La poésie hésiodique est didactique, elle tend à expliquer les raisons pour lesquelles le monde est tel qu’il est. Le rapport de l’homme à l’univers est décrit dans la tradition homérique sous l’angle de l’efficacité. Hésiode complexifie, problématise et individualise cette relation.