C’est l’histoire d’un fruit à lui tout seul : la prune perdrigone et sa préparation séchée, la Pistole. Un arbre bien adapté au climat provençal, qui a fourni jadis un revenu non négligeable aux habitants des vallées du Buëch (Hautes-Alpes) et des Baronnies Provençales, grâce à des préparations en forme de monnaie...sucrée.

Une appellation qui doit son origine à un célèbre écu espagnol à l’effigie de Charles Quint. Une prune de bleue-violette à peau peu épaisse et à la chair jaune et ferme, séchée, pelée, dénoyautée puis aplatie que François 1er avait dégusté en 1538 sur la route l’emmenant à Nice pour rencontrer Charles Quint.

Une préparation que l’on retrouvera ensuite sur toutes les tables royales d’Europe et appréciée d’Alexandre Dumas. Une tradition que perpétue aujourd’hui, la confrérie des Pistoliers de Trescléoux (05) avec des animations et démonstrations autour de la Pistole. Insolite.