Les aides sociales coûtent-elles un “pognon de dingue” ?
« On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas », a déclaré, mardi 12 juin, Emmanuel Macron dans une vidéo postée sur Twitter par l’Elysée. Le Président fustigeait plus généralement les dépenses trop élevées de la « politique sociale » et le fait qu’elles ne soient pas assez orientées vers la prévention.
Au même moment, on apprenait pourtant que le sempiternel « trou de la Sécu » serait comblé en 2018.
Début juillet 2018, un amendement LREM adopté en commission des lois à l’Assemblée nationale proposait d’enlever de la Constitution 8 des 9 occurrences de l’expression « Sécurité sociale » présentes dans le texte de 1958 pour lui substituer l’expression « protection sociale ». Mais face à l’émoi provoqué dans l’opposition, la majorité a dû reculer.
Enfin, le 13 septembre 2018 Emmanuel Macron a dévoilé un « plan pauvreté » prévoyant la mise en place pour 2020 d’un « revenu universel d’activité », dont le but serait de lutter contre l’assistanat rampant.
Alors...
- Est-ce qu'on dépense trop et mal pour les aides sociales ?
- Les pauvres profitent-ils des minima sociaux ?
- Quelle différence entre « Sécurité sociale » et « protection sociale » ?
- Le « revenu universel d’activité » du Président est-il un « revenu universel » à la Hamon ?
Voilà quelques-unes des questions que tenteront de décrypter un sociologue et un économiste lors d’une conférence-débat à destination du grand public.
Conférenciers :
- Mathieu LEFEBVRE, économiste à l’Université de Strasbourg.
- Philippe GILLIG, sociologue et économiste à l’Université de Strasbourg
Conférence-débat animée par Rue89 Strasbourg.
NB : Cette conférence-débat s’inscrit dans le cadre de l’initiative intitulée « L’Université en campagne… contre les idées reçues ! ». Ce projet a reçu le soutien de l’Université de Strasbourg en obtenant le label « initiative d’excellence Université & Cité » qui vise notamment à diffuser la culture scientifique au plus grand nombre.