Belles feuilles et petits papiers: Quelques esquisses et maquettes de tapis

Dans les deux cabinets de dessins du premier étage du bassin, La Piscine présente, tous les trois mois, un extrait de ses collections –ou celles de collectionneurs et d’artistes– d’œuvres sur papier.

Photo : A. Leprince

En 2017, La Piscine a acquis une collection exceptionnelle de 104 projets de tapis réalisés dans les années 1930. Réuni par un collectionneur de la région, cet ensemble remarquable tant par sa qualité esthétique que par sa cohérence est venu enrichir la section arts appliqués du cabinet d'arts graphiques déjà constituée de nombreux projets de papiers peints, de tissus, d’objets décoratifs, de céramiques et autres costumes pour le théâtre.

Au sein de cette collection, deux ensembles se distinguent par des stades différents de création. Un premier ensemble présenté dans cette cabine est constitué de 65 esquisses (premières formes pour des projets de tapis) réalisées à la gouache sur papier et hélas toutes anonymes. Un second ensemble présenté dans la cabine située à l’opposé du bassin, est composé de 16 planches, extraites d’un porte-folio constitué par M. Matet intitulé Tapis modernes édité vers 1930 par H. Ernst, éditeur-libraire à Paris. Ces planches imprimées présentent 39 maquettes de tapis, c’est-à-dire des modèles réduits à l'échelle, de tapis édités et signés.

Commissariat Sylvette Botella-Gaudichon et Amandine Delcourt

Publication disponible à La Boutique du Lieu

dessin, Belles feuilles & Petits papiers

Ortsbeschreibung

23 rue de l'Espérance, Roubaix

Dans l’ancienne piscine municipale de Roubaix, lieu emblématique de la ville, s’est installé un musée. Sur environ 8000 m², venez découvrir les collections textiles, mode, Beaux-Arts, céramique et design dans une magnifique architecture Art déco.

Zugang: Accès: Accès bus : Ligne 25, arrêt Musée Art et Industrie Accès métro : Ligne 2, Roubaix Grand Place ou Gare Jean Lebas

La Piscine - Musée d'Art et d' Industrie André Diligent Architectes : A. Baert, 1932 - J.P. Philippon, 2001. Photo : Alain Leprince