Il trovatore

Opéra

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Giuseppe Verdi a connu avec cet opéra un succès qui aura fait de ce titre, avec Rigoletto qui le précède et La traviata qui lui succède immédiatement, l’une de ses œuvres incontournables au point que l’on a qualifié ces ouvrages de « trilogie populaire ».

Le sujet d’Il trovatore tranche toutefois par son caractère spectaculaire et crépusculaire où les haines que charrient les liens de sang paraissent ne jamais devoir prendre fin dans une société divisée entre l’aristocratie et la communauté gitane. Un coup de théâtre tragique viendra souligner combien la séparation entre ces mondes est en fait bien poreuse. L’identité réelle de Manrico, qui lui a été dissimulée par celle qui passe pour être sa mère – la figure puissante, aimante et désespérée d’Azucena qui fut, enfant, témoin de l’assassinat barbare de sa propre mère par la famille Luna – est révélée à son pire ennemi, le comte Luna, après que ce dernier l’a tué : Manrico n’était autre que son propre frère, enlevé par Azucena alors qu’il n’avait que quelques mois.

Cette production permet au duo composé de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, fondateurs du LAB, de faire leurs débuts à l’Opéra national du Rhin. L’Orchestre philharmonique de Strasbourg est dirigé par Daniele Callegari de retour après son succès avec Cavalleria rusticana / Pagliacci en 2017.

Choeurs de l'OnR, Orchestre philharmonique de Strasbourg, opéra