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4 - 6 juin 2021Passé
Conditions
Entrée libre
Juin 2021
Vendredi 4
09:00 - 20:00
Samedi 5
09:00 - 20:00
Dimanche 6
09:00 - 20:00

Clos de l'Evolution (sur la muraille romaine du Mans)

20, rue de la Verrerie 72000 Le Mans
  • Sarthe
  • Pays de la Loire

Visite-découverte du Jardin de l'Evolution

Le Jardin de l'Evolution est un petit jardin botanique dans lequel les plantes sont associées dans les différents parterres sur la base de la parenté des espèces.
4 - 6 juin 2021Passé
Conditions
Entrée libre
SM
Types d'événement
Visite libre
Thème 2021
La transmission des savoirs
Pass Rendez-vous aux jardins
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Conditions de participation
Gratuit

À propos du lieu

Clos de l'Evolution (sur la muraille romaine du Mans)
20, rue de la Verrerie 72000 Le Mans
  • Sarthe
  • Pays de la Loire
Le Clos de l’Evolution

Ce jardin a été créé et est géré par l’association Entre Cours & Jardins. Il est organisé de façon originale : les plantes y sont associées dans les différents parterres en fonction de la parenté des espèces auxquelles elles appartiennent.
Comme pour les individus, la parenté fait ici référence à l’idée d’une plus ou moins grande proximité dans le temps d’ancêtres communs. Mais, alors qu’elle relève du temps court de la vie humaine pour les individus, la parenté, pour les espèces, s’inscrit dans le temps long de l’évolution.
Toutes les espèces vivantes, végétales comme animales, sont, en effet, issues d’espèces, aujourd’hui disparues, dont elles se sont différenciées progressivement par des mutations. Cela, sur des millions d’années. La parenté, c’est donc aussi la proximité génétique : plus les espèces ont conservé un patrimoine génétique commun plus elles sont proches parentes.
Cela peut être illustré en partant de notre espèce humaine. Si homo sapiens est proche parent des espèces de chimpanzés et de gorilles, c’est parce qu’il a avec elles un dernier ancêtre commun qui aurait vécu il y a (seulement) environ 9 millions d’années. Il serait à l’origine de la famille des hominidés. Plus loin, dans le temps long de l’évolution, nous aurions un dernier ancêtre commun avec les petits singes à queue et les lémuriens : il aurait vécu il y a autour de 80 millions d’années et serait à l’origine de l’ordre des primates, etc. Le patrimoine génétique commun des espèces d’hominidés est plus important que celui de l’ensemble des espèces de primates. Lui-même, plus important que celui de l’ensemble des espèces de la classe des mammifères, etc.
La connaissance des génomes des plantes a beaucoup progressé depuis la fin du siècle dernier. Elle permet une approche plus rigoureuse des relations de parenté entre les espèces. Et elle a conduit à une remise en cause de la classification traditionnelle, héritée de Linné au XVIIIe siècle, qui était fondée sur l’observation des formes (des tiges, des feuilles, des fleurs, etc.). Si les plantes sont toujours référencées comme appartenant à une espèce, à un genre, à une famille et à un ordre, c’est maintenant sur la base d’une nouvelle classification, appelée phylogénétique.
Fondée sur la nouvelle classification, l’organisation des parterres conduit à des surprises. Ainsi, par exemple, on trouvera l’aloès (aloe vera), qui est une plante succulente (« grasse »), dans un parterre avec l’asperge, l’ail, l’oignon, ou encore l’iris. Cela, parce que ces plantes appartiennent toutes au même ordre (celui des asparagales). Une autre plante succulente, le figuier de Barbarie, est dans un autre parterre en compagnie de l’oseille, de la rhubarbe ou du sarrasin vivace (ordre des caryophyllales). On trouvera l’ortie blanche (le lamier blanc, qui ne pique pas) dans le même parterre que la menthe (famille des lamiacées). Alors que l’ortie (la vraie, celle qui pique, du genre urtica) est dans un autre parterre encore, en compagnie du fraisier des bois, du houblon et de l’aubépine (ordre des rosales)…
Les plantes présentes dans le jardin appartiennent à plus de 200 espèces (*). La plupart sont comestibles. Et beaucoup sont considérées comme alimentaires, aromatiques ou condimentaires. Mais certaines sont toxiques. Elles ont toutes, à des titres divers, des vertus médicinales.
L’association des espèces dans les différents parterres est une invitation à la réflexion sur l’évolution du vivant. Le visiteur peut suivre un « Parcours de l’Evolution » qui commence au centre de la tour, près du cadran solaire, avec les premières plantes terrestres apparues il y a environ 450 millions d’années…
(*) On trouvera une fiche pour nombre d’entre elles sur le site www.entrecoursetjardins.com
Tags
Villes et Pays d'art et d'histoire, Jardin public, Jardin vivrier (potager, verger, jardins familiaux, jardin de simples...), Jardin de collection (botanique, arboretum...), Jardin de création récente
Accès
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