Les revendications en faveur d’une meilleure protection de l’animal, face aux souffrances endurées, sont de plus en plus nombreuses, nous obligeant à nous interroger sur les relations que nous avons jusqu’à présent entretenues avec lui et sur celles que nous pourrions nouer à l’avenir. Portée par les philosophes, l’éthique animale s’est développée, entraînant avec elle des évolutions juridiques qui rassurent les uns, inquiètent les autres, suscitent en tout état de cause de nombreuses questions, y compris, même surtout, dans le monde universitaire. Légitimes, ces interrogations justifient une réflexion globale dont le but final n’est pas seulement de prendre en considération la souffrance des animaux mais aussi de tenir compte de celle des hommes et des femmes qui, notamment parce qu’ils travaillent à leur contact, se préoccupent de leur bien-être. Il s’agit de déterminer quelle direction prendre désormais, que l’animal soit objet de recherches ou utilisé à des fins de recherche, que sa condition nous bouleverse ou nous indiffère, quels que soient nos disciplines et schémas de pensée, l’essentiel étant toujours, plutôt que d’apporter des réponses qui ne sauraient être définitives, d’incessamment se questionner.

Sous la direction de :

• Florence Burgat

Directeur de recherche en philosophie, Inra-SAE2/UMR 8547 Cnrs-Ens

• Claire Vial

Professeure de droit public, Université de Montpellier, directrice de l’Institut de droit européen des droits de l’homme (IDEDH, EA 3976)

Pour plus de détails et inscription : http://lhlgbxrq.evenium.net