Il rythme nos journées, conditionne nos humeurs, menace notre futur et fait pleurer celles et ceux qui le regardent en face. Si le soleil, levant ou couchant, inonde nos écrans de clichés parfois indigestes, ce motif constitue également une inspiration jamais démentie de l’histoire de l’art. Symbole de l’éternel retour, annonciateur du commencement du monde ou de la tombée crépusculaire, incarnation de la petitesse de l’homme face à l’immensité de l’univers, le soleil a obnubilé les artistes romantiques en quête de sublime. Depuis, de Van Gogh à Rothko, de Tacita Dean à Olafur Eliasson, l’attention portée à l’astre solaire ne fait que s’affirmer, dans des œuvres ou observation et savoir s’imprègnent de fiction.