On n'a jamais vu une danseuse étoile noire à l'Opéra de Paris

Le spectacle s'attachera à décrypter, par le mouvement et par le mot, avec le recul nécessaire qu'apporte au propos le parti pris de l'humour,

Philippe Planel

"On n'a jamais vu une danseuse étoile noire à l'Opéra de Paris" s'attache à décrypter, par le mouvement et par le mot, avec le recul nécessaire qu'apporte au propos le parti-pris de l'humour, voire d'une légère causticité de ton, les stéréotypes culturels toujours en vigueur et autres poncifs attachés souvent de manière inconsciente, aux discours communs des hommes et des femmes dès lors qu'il sagit pour eux de caractériser le "noir ou le "blanc" au sein d'une population donnée. Il ne s'agit bien entendu en aucun cas ici de dresser le procès de l'institution mais seulement d'illustrer et de circonscrire dans une métaphore la scène de l'Opéra, l'espace sociétal au centre duquel se jouera la débat entre les cinq interprètes. Ces derniers y débattront du thème du racisme et joueront, les uns en face des autres, comme autant de libres digressions où les idées s'incarnent dans le mouvement, les oppositions latentes, les partis-pris parfois proches du ridicule, les fantasmes ou les pires conventions du réel qui recouvrent les préjugés raciaux de nos sociétés économiquement avancées.

racisme, exlusion, homophobie, discrimination, danseuse noire, préjugés, fantasmes, haine

A propos du lieu