Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman

Précurseur des violences et crimes de masse du XXe siècle, le génocide des Arméniens continue malgré tout de faire l’objet d’un déni.

Dans le contexte propice de la Première Guerre mondiale, le régime dictatorial et ultra-nationaliste du Comité Union et Progrès à la tête de l’Empire ottoman, a mis en œuvre la destruction systématique et planifiée de ses citoyens arméniens : arrestation et exécution des notables de la capitale et des grandes villes, massacre des hommes adultes et des conscrits, déportation de toute la population civile vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie, élimination des survivants de ces marches de la mort dans des camps de concentration. D’avril 1915 à décembre 1916, environ 1 200 000 Arméniens ont été assassinés. Interdits de retour par la République turque dirigée par Mustafa Kemal, les rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale, principalement en Russie, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en France.
Exposition à voir dès la réouverture du Mémorial de la Shoah et à découvrir en avant-première sur son site internet.