ElseWhere Rhapsody - Jen Rosenblit
Jen Rosenblit presents ElseWhere Rhapsody from 15 to 17 May at the Maison Saint-Gervais in Geneva.

Matthieu Croizier
‘From the stage where I stand, I look at my audience: their tears, their astonished looks, their terror even, must respond to my words’ confided the eminent rhapsode Plato to Socrates. This concept of the actor-spectator relationship resonates with the frontality of Elsewhere Rhapsody, a show that puts desire at the centre. Ancient motifs of erotic art, revisited through a queer prism, are taken over by the performers, who construct an elsewhere in sight, at the heart of a landscape of crumbling charm. The mechanism of insatiable desire is repeated ad infinitum. Promises and failures have followed one another since the dawn of time and for all eternity. Should we continue? Or give up? Jen Rosenblit and her acolytes impress with their charisma, their silhouettes and the singular energy they exude. Through architecture, flesh, philosophy and pictoriality, the scenic community attempts to become one in the midst of impossible spaces, deploying their collective aura.
ElseWhere Rhapsody - Jen Rosenblit
Jen Rosenblit présente ElseWhere Rhapsody du 15 au 17 mai à la Maison Saint-Gervais Genève.

Matthieu Croizier
«De la scène où je suis, je regarde mon public: il faut que leurs pleurs, leurs regards étonnés, leur terreur même répondent à mes paroles» confie l’éminent rhapsode Platon à Socrate. Cette conception du rapport acteur-spectateur résonne avec la frontalité d’Elsewhere Rhapsody, spectacle qui met le désir au centre. Des motifs antiques d’art érotique, revisités à travers le prisme queer, sont investis par les interprètes qui construisent à vue un ailleurs, au cœur d’un paysage au charme effrité. Le mécanisme du désir, insatiable, se répète, à l’infini. Promesses et échecs se succèdent depuis la nuit des temps et pour l’éternité. Faut-il continuer? Ou abandonner? Jen Rosenblit et ses acolytes impressionnent par leur charisme, leurs silhouettes, l’énergie singulière qu’ils dégagent. À travers l’architecture, la chair, la philosophie et la picturalité, la communauté scénique tente de faire corps au milieu d’espaces impossibles, en y déployant leur aura collective.