LE MÊME CORPS, JAMAIS PAREIL. D’APRÈS ESTHER FERRER, de LATIFA LAÂBISSI
Dans un solo aux frontières de la danse et des arts plastiques, Latifa Laâbissi traverse les performances d’Esther Ferrer.
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Arnaud Monnet
Dans un solo aux frontières de la danse et des arts plastiques, Latifa Laâbissi traverse les performances d’Esther Ferrer.
Le même corps, jamais pareil : c’est ce paradoxe que Latifa Laâbissi explore en rejouant certaines œuvres d’Esther Ferrer, figure incontournable de la performance depuis les années 60.
La chorégraphe choisit de reproduire à l’identique les performances de la plasticienne fondées sur la rigueur et la simplicité. Mais ici, « à l’identique » signifie forcément « autrement » : chaque reprise, dans un autre corps, dans un autre temps, devient transformation. Il ne s’agit pas d’interpréter ni de rendre hommage, mais de se laisser traverser par les gestes et les protocoles d’Esther Ferrer.
