Visite commentée de l'ancienne Abbaye de Boulbonne
Abbaye cistercienne du XVIIeme siecle
17 et 18 septembre 2016Passat
Aménagements à l'accessibilité
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Handicap visual
Handicap psiquic
Handicap motor
Extrait d’une visite de l’abbaye par les membres de l’Auta, en 1936
« Entre le confluent de l'Ariège et de l'Hers se trouve un territoire qu'on appelait la Bolbone et que les historiens ont rattaché au Garnaguès, alors que seule une étroite bande en dépendait le long de l'Hers.
La première abbaye de Boulbonne avait été fondée en 1129 dans cette Bolbone, au sud-est de Mazères.
Détruite par les protestants en 1567, ses religieux l'abandonnèrent et se retirèrent à Toulouse dans la maison qu'ils possédaient dans la rue Boulbonne qui leur doit son nom.
En 1652, ils décidèrent de relever leur abbaye, mais en la transférant au lieu dit Tramesaygues, au confluent de l'Hers et de l'Ariège, qui avait été anciennement le siège d'un très vieux prieuré dont il reste encore quelques ruines.
Les religieux bâtirent ce nouveau Boulbonne avec toute l'ampleur du grand siècle. Les travaux se firent lentement, mais magnifiquement. On a des baux à besogne de 1664 et de 1672 pour les ailes est, sud et ouest du cloître, le portail d'entrée est daté de 1738 et l'église ne fut consacrée qu'en 1742; néanmoins, déjà vers 1717, les savants bénédictins Martine et Durand, écrivaient dans leur Voyage Littéraire après une visite à Boulbonne : « On a rebâti cette maison avec tant de magnificence qu'elle peut passer pour une des plus belles de l'Ordre de Cîteaux. Elle est aussi une des meilleures ».
Malheureusement, le vandalisme révolutionnaire allait s'abattre sur elle, détruisant l'église à l'exception du mur méridional et du clocher, deux ailes du cloître et de nombreux bâtiments. Une bonne partie néanmoins allait subsister et ces restes sont tellement imposants qu'ils ne cessent de susciter l'admiration.
