L'ornement moresque et les arts décoratifs en Europe à la Renaissance : une envie d'exotisme ?
Sur deux de ses sculptures espagnoles, le musée a identifié des moresques dans la polychromie des vêtements. C’est une découverte de ces motifs que propose Soersha Dyon qui vient de leur consacrer sa thèse.
En 1530, un peintre italien travaillant à la cour de François Ier,
Francesco Pellegrino, publia La fleur de la science de pourtraicture. On y trouve quantité d’ornements moresques, un motif végétal stylisé importé de l’art islamique. Miroir du goût florissant pour l’ornement à l’époque, cet ouvrage, ainsi que d’autres sources, permet d’appréhender son arrivée et les raisons de son succès. Peut-on parler d’un goût précoce pour « l’exotisme » ? Comment peut-on faire l’histoire d’un ornement dont l’apogée eut lieu il y a plus de cinq cents ans ?
Conférence proposée dans le cadre des Conférences du Mardi, cycle organisé en partenariat par le Conseil départemental de la Haute-Marne (Archives départementales) et la Ville de Chaumont (Musée d'art et d'histoire).