La première partie de Bords de Seine se joue en extérieur. Dans une œuvre aérienne cinq femmes décloisonnent leur pratique singulière du cerceau. Un agrès peu présent dans le paysage circassien et dont l’image renvoie bien souvent à une représentation traditionnelle de la féminité. En croisant leurs mots et leurs gestes, avec dextérité et humour, Carla Mendoza, Aurora Dini, Gal Zdafee, Gentiane Garin et Noémi Devaux confrontent leurs vécus. Dans un “portique-cabane” tout en arches, pensé comme une maison nomade et accueillante, accrochées à leurs cinq anneaux ; elles cohabitent afin de se hisser un peu plus haut, à une, à deux, à cinq sur leurs cerceaux.
« C’est un spectacle bien équilibré qui s’écrit là, agrémenté de quelques beats techno, de ritournelles jouées au synthé, de quelques accords doux tirés d’une guitare électrique. Un spectacle enlevé, où la beauté se conjugue avec l’humour et la puissance. » Toute la culture