Le Désert de Retz
Allée Frédéric Passy 78240 Chambourcy
Entre 1774 et 1789, François de Monville, homme des Lumières passionné d’architecture, de botanique et de musique, créa le Désert de Retz. Ce parc paysager aux essences rares faisait à son origine 38 hectares et comprenait 20 fabriques. Ces créations architecturales sont des constructions pittoresques, parfois extravagantes, s’inspirant des styles chinois, orientaux ou bien antiques. Le tracé de son parc s’inscrit dans un parcours initiatique évoquant différentes cultures et courants de pensée : l’Ethique, les Physiocrates, les Encyclopédistes, les Lumières, l’Écologie, les Sciences, la Chine, ou encore la Franc-maçonnerie.
Le jardin du Désert de Retz fait aujourd’hui 17 hectares et compte encore 7 fabriques : la Colonne détruite, la tente tartare, l'église gothique ruinée, le temple au dieu Pan, le petit autel presque ruiné, le théâtre découvert et la glacière pyramide.
Les autres fabriques ont disparu : la Maison chinoise, l'Orangerie, le Rocher, les serres, le Tombeau, l'Ermitage et l'obélisque.
Désert
Au XVIIIe siècle, l’appellation “désert” est souvent employée pour désigner un endroit retiré dans un enclos qui le tient à l’écart du monde. En France et en Europe, il existe, à l’époque, plusieurs domaines de ce type. Aujourd’hui, le Désert de Retz est un des rares spécimens non pas intacts, mais proche de sa conception d’origine.
Fabrique
Ce sont de petites constructions ornementales, aux formes diverses et parfois extravagantes, édifiées dans un parc ou un jardin. Elles connurent un fort engouement pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, concurremment à l'essor du romantisme et des jardins à l'anglaise. Par leur disposition et leur succession, elles assuraient l'articulation des points de vue et ponctuaient les circuits de promenades.
Accès
Chemin pour véhicules à moteur (voitures..)
© Nicolas Vercellino / Ville de Chambourcy