L’ARAL et la Bfm invitent des écrivains renommés en vue de mettre en lumière les aspects les plus significatifs de leur œuvre. À travers une table ronde, des échanges avec l’auditoire et une séance de dédicaces, ces manifestations culturelles ont pour but d’enrichir la rencontre d’un écrivain majeur et de ses lecteurs. Cette quatrième Rencontre animée par Gérard Peylet, Remy Benmeguellati, Pierre-Joel Brouxel, Tifene Demargne et Anne Priot, aura lieu le 8 novembre, autour de Jean-Noël Pancrazi. L’analyse sera complétée par la lecture d’extraits représentatifs de l’ensemble de son œuvre. Romancier multi-primé, Prix Médicis (1990) pour Les quartiers d’hiver, Prix du « Livre Inter » (1995) pour Madame Arnoul, « Grand Prix du roman » de l’Académie française pour Tout est passé si vite (2003), Jean-Noël Pancrazi, reste sans doute l’un des écrivains français ultra-contemporains les plus discrets. Si la singularité de chacun de ses romans courts a bénéficié d’une réception critique constamment élogieuse, l’œuvre pancrazienne, exception faite de Madame Arnoul, reste trop mal connue. La Rencontre s’interrogera sur les « causes » de cette réception paradoxale en s’attachant à quelques pistes majeures : l’enfance algérienne comme centre de gravité de l’imaginaire, l’exil comme tangente nécessaire à l’imagination, la constante récriture de soi, l’œuvre littéraire comme chant de tristesse.