Le petit chaperon rouge
Depuis plusieurs années Sylvain Huc est sollicité pour reprendre ce « hit » de son répertoire chorégraphique : Le petit chaperon rouge, joué 250 fois en France et en Europe.
En reprenant sa pièce, le chorégraphe souhaite redécouvrir les vertiges de ce conte, pour en danser une version trouble, charnelle et agitée. Fascinante, cette histoire séculaire est de celles qui œuvrent à susciter peur et jeu, effroi et plaisir.
Sur scène, le Chaperon court à en perdre haleine, affrontant la pénombre et le vent en s’engouffrant dans une sinistre forêt. Il fuit, encore et encore, rampe, se terre… jusqu’à l’irruption du Loup, présence menaçante, mais aussi étrangement magnétique. Alors que l’on craint le pire, une relation complice naît entre la frêle jeune fille et le méchant prédateur. Outre sa beauté formelle, cette adaptation a le mérite de sortir de l’angélisme pour mieux cerner les liens entre innocence et excitation face au danger.
Ce chaperon-là ne craint pas de confronter l’enfance à ses fantasmes et ses peurs avec puissance, jubilation...