Gaussienne peinture
Face aux tableaux des maîtres flamands, un écran – au format similaire à celui des toiles environnantes – semble d’abord figé. Rien ne bouge, rien ne signale la nature de l’image projetée. Ce n’est à…
Samedi 17 mai, 17h00Passé

Guillaume Lepoix
Face aux tableaux des maîtres flamands, un écran – au format similaire à celui des toiles environnantes – semble d’abord figé. Rien ne bouge, rien ne signale la nature de l’image projetée. Ce n’est qu’en remarquant la manette de jeu déposée discrètement sur un socle que le visiteur est invité à interagir. En la saisissant, il entre littéralement dans la composition, naviguant librement dans un espace pictural virtuel.
Guillaume Lepoix détourne ici les codes du jeu vidéo pour les confronter à ceux de la peinture classique. Mais il n’y a ni score à atteindre, ni mission à remplir, si ce n’est celle de découvrir que l’exploration peut devenir pure contemplation.
Réalisée en collaboration avec les élèves du collège Jeanne de Constantinople de Nieppe, cette œuvre est constituée d’un assemblage de scans 3D en « gaussian splatting » inspirés des thèmes chers à Brueghel et Van Balen, qui trouvent ici une résonance contemporaine.