LA NUIT JUSTE AVANT LES FORÊTS
40 ans après sa création, ce texte est toujours puissant dans sa forme, le soliloque, dans ce qu’il raconte de l’oppression de la société, de la solitude, de l’exclusion, de la précarité, du racisme.
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Jean-Louis Fernandez
LA NUIT JUSTE AVANT LES FORÊTS
Texte Bernard-Marie Koltès
Mise en scène Matthieu Cruciani
Avec Jean-Christophe Folly
« Le long chant d’amour et de révolte de Koltès » L'humanité
Une ville, la nuit. Il pleut. Un homme, pas tout à fait d’ici, pas tout à fait un étranger, s’adresse à un passant. Il lui demande du feu, une cigarette, il cherche une chambre pour la nuit... Il ne cesse de parler, de s’adresser à lui en le tutoyant, il cherche à le retenir mais n’obtient pour toute réponse que le silence.
Ce texte bouillonnant de Bernard-Marie Koltés fut en 1981 synonyme de renaissance pour le dramaturge qui n’avait plus rien écrit depuis trois ans. C’est grâce à cette pièce qu’il sera joué pour la première fois à la Comédie-Française, et qu’il débutera un compagnonnage artistique avec le grand Patrice Chéreau.
Quarante ans plus tard, ce texte visionnaire est toujours aussi puissant dans sa forme, le soliloque, et dans ce qu’il raconte de l’oppression, de la société, de la solitude, de l’exclusion, de la précarité et du racisme. Dans un décor urbain d’un noir lumineux à la Soulages, Jean-Christophe Folly déploie un jeu incandescent. Il parle de désir, de fuite, de batailles, de travail, d’alcool et de mort, de sang et de trahison. Il se tient fier et digne dans sa chute. Sa présence magnétique est sublimée par la musique de la violoniste Carla Pallone. Un poème de lumière d’une vitalité folle et combative…