Concert I Djazia Satour
Dans le cadre de l'exposition **"Photographier l'Algérie" **du 28 février au 13 juillet 2019 à l'IMA-Tourcoing
En partenariat avec le Grand Mix
Née en Algérie, Djazia Satour puise dans les racines musicales de sa terre natale et mélange le chaabi de l’Alger des années 50, les rythmes ancestraux des bendirs, les mélodies raffinées du banjo et du mandole avec les basses et les claviers analogiques d’une pop chaude et savoureuse.
Le son est brut, presque palpable, tandis que les mélodies chantées en arabe d’une voix puissante, telles des hymnes, sonnent comme un appel irrésistible vers un autre monde. L’authenticité de cette artiste rafraichissante, doit autant à l’invention qu’à la tradition.
Dans son nouvel album Aswât (Des voix) qui explore, dans une veine subtile et personnelle, l’héritage musical algérien, on reconnaît les influences les plus actuelles, teintées de folk et d’une pop acoustique et percutante. L’inspiration s’infléchit cependant de façon marquée vers les genres traditionnels qui ont bercé ses premières années.
Cette résurgence des modes musicaux et des rythmes algérois n’est pas seulement perceptible dans les accents mélodiques et l’interprétation, tout en touches de sensibilité. Elle s’affirme dans les phrasés et les contre-chants du banjo et du mandole qui font jaillir leurs étincelles sublimes. Porté par ces deux ailes virevoltantes du chaâbi et soutenu à son paroxysme par le bendir, le chant prend de l’altitude et selibère dans un souffle nouveau, rafraîchissant.