L’œuvre et la reconstitution de l'atelier de Pierre GRAILLE
L'oeuvre et la reconstitution de l'atelier de Pierre Graille

L'oeuvre et la reconstitution de l'atelier de Pierre Graille
"Raconter une histoire, c’est une chose, le plus difficile c’est de faire de ce morceau d’argile quelque chose qui pense."
Modeste employé des Postes à Grambois (Luberon-Vaucluse), santonnier, faïencier, sculpteur sur bois, Pierre Graille (1915-2014) était un homme aux multiples facettes.
Autodidacte, il a laissé une œuvre immense inspirée par son amour de la Provence, par sa soif de savoir et de culture.
Pierre Graille représentait en santon les hommes et les femmes de son village, les personnes chères à son cœur, des artistes ou des personnalités politiques.
"Raconter une histoire, c’est une chose, le plus difficile c’est de faire de ce morceau d’argile quelque chose qui pense."
Suivant ses recommandations, ses filles ont déposé au château de La Tour d'Aigues la quasi-totalité du contenu de son atelier.
Les journées du patrimoine seront l’occasion de découvrir la reconstitution de l’atelier de Pierre Graille et ses créations personnelles de santons de faïences et de sculpture sur bois.
A propos du lieu
Le château de La Tour d’Aigues en Vaucluse, propriété du Conseil Général, abrite depuis 1987, un musée des faïences. A l’occasion des travaux de restauration du château, effectués par le Conseil Général de Vaucluse, et des fouilles archéologiques menées de 1976 à 1980, un important ensemble de céramiques, verrerie, carreaux de pavement a été mis au jour. La Tour d’Aigues a été un centre de production de faïences durant la seconde moitié du XVIIIe siècle grâce » à Jean-Baptiste-Jérôme BRUNY (1724-1795), propriétaire du château. Ce descendant d’une famille de la grande bourgeoisie marseillaise était un érudit, un passionné d’histoire naturelle, de médecine, d’agronomie et grand amateur d’art. Son esprit d’entreprise, sa curiosité, son goût pour la recherche appliquée l’amena à tenter diverses expériences dans les domaines les plus variés : ainsi créa-t-il une faïencerie dans une bastide voisine du château dont certaines productions se trouvent au musée. Il s’entoura d’artistes, rechercha des gravures pouvant servir de modèles et, suivant en cela, son souci de maintenir un lien constant entre la science et le négoce, l’utile et le beau, il fit quelques essais de porcelaines.
