logologo
AideLoading...
Samedi 18 septembre 2021, 10h00, 14h00Passé
Conditions
Gratuit. Entrée libre. Un geste financier à discrétion sera le bienvenu, pour financer la restauration de la passerelle inscrite au registre du patrimoine, et en cours d'étude de classement par les Monuments historiques.
Septembre 2021
Samedi 18
10:00 - 12:00
14:00 - 17:00
De 0 à 99 ans

Le jardin du domaine de la Forge

3 route de Pont, 55200 Boncourt-sur-Meuse
  • Meuse
  • Grand Est

De la fonderie à la résidence de villégiature : venez découvrir l'histoire particulière de ce lieu !

Au gré d'une visite guidée, apprenez-en davantage sur l'histoire de ce lieu où étaient installés l'usine et son haut fourneau.
Samedi 18 septembre 2021, 10h00, 14h00Passé
Conditions
Gratuit. Entrée libre. Un geste financier à discrétion sera le bienvenu, pour financer la restauration de la passerelle inscrite au registre du patrimoine, et en cours d'étude de classement par les Monuments historiques.
©Jeanne Berthemin

Au gré d'une visite guidée, apprenez-en davantage sur l'histoire de ce lieu où étaient installés l'usine et son haut fourneau.

Découvrez l'histoire des jardins du domaine de la forge, de 1715 jusqu'à la fin du caractère industriel du site vers 1862.

Aujourd'hui, il ne subsiste plus rien de ce qu'a pu être l'activité de fonderie. Toutefois, quelques édifices restent à admirer, tels que des kiosques construits en pierres de taille d'Euville, un pont et une passerelle en fonte enjambant le canal dédié au fonctionnement de ladite forge.

Une roue à aubes en état de fonctionnement donne le charme des lieux.

Au déclin de cette industrie, les descendants de la famille Paillot ont procédé à la destruction de l'usine et ont créé une résidence de villégiature agrémentée de ces jardins qui devaient exprimer le côté bourgeois de l'époque.

Cependant, au début du XXe siècle, l'ensemble du domaine fut vendu et François Étienne en fit l'acquisition.

François Étienne était un artiste : professeur de dessin et maître verrier, élève du grand maître Maréchal à Metz puis à Bar-le-Duc.

Le domaine est resté dans la même famille jusqu'à nos jours.

Types d'événement
Visite commentée / Conférence
Thème 2021
Aucune sélection
Conditions de participation
Gratuit

À propos du lieu

Le jardin du domaine de la Forge
3 route de Pont, 55200 Boncourt-sur-Meuse
  • Meuse
  • Grand Est
Créée en 1715, la forge de Boncourt-sur-Meuse est reprise par Pierre Paillot-Frambeaux (1763-1831) en 1814 (prise à bail puis rachat en 1829). Négociant barisien, ce dernier a, en effet, entrepris, depuis la Révolution, de créer une entreprise de fonderie et de forge, en rachetant des usines en faillite dans la Meuse.

Après sa mort, son fils, installé à Paris, entreprend de transformer le site de Boncourt, qui ne fonctionne quasiment plus, en résidence de campagne bientôt rebaptisée «Château de la Forge». Les efforts se concentrent principalement sur la création d'un parc à l'anglaise, mettant à profit le bief et l'ancien crassier, avec, en point d'orgue, une passerelle en fonte issue des usines de Vadonville.

L'histoire de ces forges s'inscrit ainsi dans le développement et le déclin de l'ancienne métallurgie meusienne entre le XVIIIe siècle et la fin du XIXe siècle. Elle met aussi en avant le destin de familles issues du négoce qui, grâce à leur ingéniosité et leur sens des affaires, ont su tirer parti de la Révolution et du libéralisme naissant, pour fonder de véritables entreprises et élever leur niveau de vie jusqu'à reprendre les attributs de la noblesse.

De l'usine ne subsiste plus rien, les derniers Maîtres de Forge ayant détruit tous les vestiges pouvant rappeler son existence. À la place, se dresse un domaine de villégiature : maison du Maître de forge, ponts et passerelles en fonte coulés à la forge de Vadonville appartenant également à la forge de Boncourt.

Deux kiosques en pierres de taille, pierre d'Euville, se dressent sur les jardins de ce domaine.
Tags
Monument historique, Espace naturel, parc, jardin
Accès
Accès par la route départementale D130, entre Pont-sur-Meuse et Boncourt-sur-Meuse.
©Lorène Taffin