Exposition Youen Durand invite Raymonde Dohin

Name: Exposition Youen Durand invite Raymonde Dohin
Start: 2020-09-18T10:00:00+02:00
End: 2020-09-20T18:30:00+02:00
Location: Sémaphore de Lesconil

L’association Les Amis de Youen Durand organise, en partenariat avec la mairie de Plobannalec-Lesconil, une exposition de tableaux de coquillages intitulée « Youen Durand invite Raymonde Dohin ».

18 - 20 septembre 2020Passé

Conditions

Entrée libre

A l’occasion du 15ème anniversaire de la mort de Youen Durand, en partenariat avec la mairie de Plobannalec-Lesconil, l’association Les Amis de Youen Durand organise l’exposition de tableaux "Youen Durand invite Raymonde Dohin".

Youen Durand (1922 – 2005), l’enfant de Lesconil (Finistère), le merveilleux artiste de tableaux en coquillages uniques au monde, tous réalisés là où il a vécu et dirigé la criée pendant plus de trente ans, revient cet été comme chez lui au Sémaphore. Face à l’océan qu’il a tant aimé, dans un site exceptionnel, cet espace municipal accueille du 24 août au 20 septembre une sélection de ses plus beaux tableaux.

Dans cette période où les voyages hors du pays sont limités au possible, les tableaux de Youen Durand vont offrir aux visiteurs l’occasion de franchir les frontières d’un monde merveilleux.

Avec des coquillages assemblés par un soin infini, Youen Durand a créé un peuple de personnages et d’animaux fascinants, réels ou imaginaires, en pleine harmonie, enracinés dans une Bretagne intemporelle et universelle.

Dans cet enchantement, les visiteurs découvriront une artiste inédite dans notre région, Raymonde Dohin (1926 – 2018), qui a réalisé également des tableaux en coquillages, ornés d’écailles et de peaux de poissons, véritables bijoux d’orfèvrerie aux motifs floraux nacrés, composés avec une telle délicatesse et sincérité qu’ils semblent engager le dialogue avec l’œuvre attractive de Youen Durand, toujours tournée vers l’insolite.

L’association Les Amis de Youen Durand remercie la mairie de Plobannalec-Lesconil, propriétaire de la collection municipale léguée par l’artiste, de lui avoir permis d’organiser l’exposition « Youen Durand invite Raymonde Dohin », au meilleur moment de l’année pour les résidents et les visiteurs de son territoire.

À propos du lieu

Sémaphore de Lesconil

2 Rue Pierre Loti, 29740, Plobannalec - Lesconil

Finistère
Bretagne

Le Sémaphore de Lesconil est un ancien sémaphore de la Marine nationale, racheté par la commune de Plobannalec-Lesconil au début des années 2000, reconverti en site d'expositions temporaires l'été et confié à des associations culturelles le reste de l'année.

C’est au XVIIIème siècle qu’un premier poste de garde fut construit sur la plus haute dune de la Palue, en face de la pointe du Goudoul. Le premier sémaphore a été mis en service en 1806 mais la construction du sémaphore actuel remonte à 1860. Le sémaphore assurait la surveillance des côtes de Penmarc’h à Loctudy, les sauveteurs qui étaient témoins des nombreux naufrages travaillaient en collaboration avec le canot de sauvetage du port. Ils donnaient l’alerte à l’aide d’un petit canon à alarme et utilisaient un canon lance-amarre afin d’établir un va-et-vient entre le bateau naufragé et la terre.

L’autre rôle du sémaphore était de signaler aux marins les grandes lignes de la météo. Pour ce faire, les guetteurs hissaient des cônes noirs en haut du grand mât qui étaient appelées « pochoù an amzer fall » (les poches du mauvais temps). En 1920, le sémaphore est la première et la seule infrastructure de la commune à recevoir le télégramme et le téléphone, lui donnant un rôle d’importance capitale au sein de la population lesconiloise. Cependant, une dizaine d’années plus tard, la ligne téléphonique sera supprimée. Un grand amer est érigé en 1930 à quelques pas du sémaphore, permettant aux navires de calculer leur vitesse.

Durant la Seconde Guerre Mondiale, le sémaphore est occupé par l’armée allemande, son activité s’arrêtera peu après la fin de la guerre. Il sera loué par la Marine Nationale à l’amiral Max Douguet, peintre de la marine, qui y viendra chaque été. Au décès de l’amiral en 1989, le sémaphore sera mis en vente.

En 1998, le Conseil Municipal fait valoir son droit de préemption et acquiert le sémaphore, selon le souhait des habitants de la commune. Une souscription volontaire a même été lancée et a permis de récolter 38 000 francs (soit presque 5800€). Des aménagements ont été réalisés afin de transformer le sémaphore en Office du Tourisme, il servira aussi à accueillir des expositions temporaires. Un jardin paysagé ainsi qu’une aire de jeux pour enfants a été aménagé autour du sémaphore.
C’est au XVIIIème siècle qu’un premier poste de garde fut construit sur la plus haute dune de la Palue, en face de la pointe du Goudoul. Le premier sémaphore a été mis en service en 1806 mais la construction du sémaphore actuel remonte à 1860. Le sémaphore assurait la surveillance des côtes de Penmarc’h à Loctudy, les sauveteurs qui étaient témoins des nombreux naufrages travaillaient en collaboration avec le canot de sauvetage du port. Ils donnaient l’alerte à l’aide d’un petit canon à alarme et utilisaient un canon lance-amarre afin d’établir un va-et-vient entre le bateau naufragé et la terre.

L’autre rôle du sémaphore était de signaler aux marins les grandes lignes de la météo. Pour ce faire, les guetteurs hissaient des cônes noirs en haut du grand mât qui étaient appelées « pochoù an amzer fall » (les poches du mauvais temps). En 1920, le sémaphore est la première et la seule infrastructure de la commune à recevoir le télégramme et le téléphone, lui donnant un rôle d’importance capitale au sein de la population lesconiloise. Cependant, une dizaine d’années plus tard, la ligne téléphonique sera supprimée. Un grand amer est érigé en 1930 à quelques pas du sémaphore, permettant aux navires de calculer leur vitesse.

Durant la Seconde Guerre Mondiale, le sémaphore est occupé par l’armée allemande, son activité s’arrêtera peu après la fin de la guerre. Il sera loué par la Marine Nationale à l’amiral Max Douguet, peintre de la marine, qui y viendra chaque été. Au décès de l’amiral en 1989, le sémaphore sera mis en vente.

En 1998, le Conseil Municipal fait valoir son droit de préemption et acquiert le sémaphore, selon le souhait des habitants de la commune. Une souscription volontaire a même été lancée et a permis de récolter 38 000 francs (soit presque 5800€). Des aménagements ont été réalisés afin de transformer le sémaphore en Office du Tourisme, il servira aussi a accueillir des expositions temporaires. Un jardin paysagé ainsi qu’une aire de jeux pour enfants a été aménagé autour du sémaphore.

Aujourd’hui, le sémaphore est utilisé comme salle de réunion pour les associations de la commune