Dès le Moyen Age, la légende indique que l’on avait adossé à un des arbres bordant la route une statue de la vierge en chêne. Des miracles se seraient alors produits  et l’on construisit une petite chapelle afin d’héberger la statue.  Sur les ruines de cette chapelle fut bâti en 1572 un édifice plus vaste. Détruit par le feu au XVIIème siècle, il fut restauré au début du XIXème siècle.

 On la voit aujourd’hui reconstruite, de style néoclassique. La façade est en pierre blanche de Paris, surmontée d’un fronton triangulaire qui représente deux anges portant une guirlande de fleurs et soutenu par quatre pilastres de type ionique. Les deux pilastres centraux encadrent la porte. La statue d’origine, datant du XVIIème siècle, décapitée lors de la Révolution, se trouve à l’intérieur de la nef à gauche. Au- dessus de la façade, un campanile abrite la cloche.

 La nef, en plein cintre, a une hauteur de huit mètres. Elle est également de style néoclassique, entourée de six pilastres avec chapiteaux de style ionique. Elle se termine par un fronton sculpté représentant un triangle avec un œil placé en son centre (symbole de la trinité). Sous le triangle, une guirlande de fleurs est maintenue par deux têtes de diables (ou de lions).

Le chœur se présente comme une simple abside en hémicycle. Une crypte est creusée au-dessous. Elle accueille huit corps qui y sont inhumés et dont les noms sont inscrits sur une pierre tombale, grande dalle noire, qui se trouve à l’entrée du chœur. L’entrée de la crypte, murée, se trouve en dessous de la sacristie.