Le parcours de formation de Roxane Kisiel, 27 ans, l'a mené de l'École Estienne à Paris jusqu'à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, lui ayant permis de maîtriser les techniques de gravure et de sculpture. Accueillie en résidence à Issoudun au printemps 2018, elle a poursuivi sa réflexion sur la représentation d'un corps mort et sa transformation. Son projet réalisé durant les trois mois de la résidence, s'inscrit dans la continuité de ses recherches plastiques mêlant papier, tissus et fils.

L'exposition présente également ses gravures à l'eau-forte, un corpus d'estampes qu'elle constitue au fil de ses visites dans des musées, au contact d'œuvres qui l'interpellent pour un geste, un drapé, une posture... Un précédent travail d'envergure est également à découvrir dans la salle des hommes, une broderie sur papier réalisée en 2016.