Le musée d’Histoire de la Psychiatrie et des Neurosciences
Madame Pierrette Ribière, ancienne anesthésiste en neurochirurgie veille sur cette collection et accueille les visiteurs sur rendez-vous.
Elle a pour but de retracer les principales étapes de l’histoire de l’hôpital depuis l’inauguration de l’Asile Clinique en 1867.
Dans le musée, se trouvent les traces de toutes les disciplines médicales exercées autour de la psychiatrie et des maladies du cerveau. Sont ainsi présentées les différentes étapes de la recherche et des mouvements qui ont constitué les bases de la psychiatrie moderne et de la chirurgie d’avant-garde sur le cerveau.
Les documents et objets témoignent de l’histoire de la psychiatrie, des neurosciences et de la psychotechnique, notamment de la découverte des premiers neuroleptiques en 1952 grâce aux travaux des médecins de Sainte-Anne.
Parmi les documents et objets qui font date dans l’histoire de la médecine, l’on peut admirer :
- la découverte des premiers neuroleptiques en 1952 grâce aux travaux des médecins de Sainte-Anne.
- des instruments illustrant la recherche en électroencéphalographie (enregistrement de l’activité cérébrale) effectuée en laboratoire dès 1941 et les nouvelles méthodes d’investigation et d’intervention sur le cerveau ;
- la maquette d’exploration des zones cérébrales dans les 3 plans de l’espace de Jean Talairach, et d’autres maquettes anatomiques, certains datant du 19ème siècle, qui constituent des sortes d’atlas des différentes zones et activités cérébrales. Autant de recherches qui ont donné naissance à la stéréotaxie neuro-chirurgicale (procédé de repérage rigoureux des structures cérébrales profondes).
- des appareils psychotechniques crées et utilisés vers 1920 dans les laboratoires de psychologie. Ces appareils de recherche et de mesure des aptitudes des adultes ou des enfants (attention, coordination, rapidité d’exécution, adaptation à de nouvelles tâches etc…) ont fourni la base des épreuves de sélection professionnelle encore utilisée de nos jours.
- les premiers appareils d’électrochoc
Bâtiment L, 2e étage, avec Pierrette Ribière, assistante du conservateur du musée.