Les Grands Fondateurs de la République à Chalon sur Saône

Exposition en visite libre

L’histoire de la République française (ou plutôt des républiques françaises) n’est pas linéaire, et s’est peu à peu constituée depuis l’aube de la Révolution, en 1789, jusqu’au tournant du XXe siècle, date à laquelle chacun se dit désormais républicain.

Peu à peu, malgré des soubresauts, des retours en arrière, l’idée de République et avec elle de démocratie s’est imposée. Il y eu un suffrage censitaire (seuls ceux qui possédaient des biens pouvaient voter), puis un suffrage universel masculin (en 1848 notamment), et il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que les femmes, elles aussi, puissent se rendre aux urnes.

Cette lente évolution, ces soubresauts ont évidemment été incarnés, tout au long du XIXe siècle par des habitants de notre territoire. Pourtant, qui connaît aujourd’hui Jacques Mathias, Antonin Chazault, Emiland Menand ?, qui sait pourquoi le général Thiard a-t-il donné son nom à une rue, quels sont les mérites de Julien Duchesne d’Auguste Thévenin ou de Pierre Boysset ?

C’est à la redécouverte de ces grands fondateurs de la République à Chalon-sur-Saône que nous vous convions au sein de cette exposition et à l’occasion des Journées du patrimoine.

Exposition située dans le corridor du premier étage de l'Hôtel de Ville.

Photographie : Ville de Chalon sur Saône

A propos du lieu

Place de l'hôtel de ville, Chalon-sur-Saône, 71100, Bourgogne-Franche-Comté, Saône-et-Loire
  • Château, hôtel urbain, palais, manoir
  • ,
  • Lieu de pouvoir, édifice judiciaire
  • ,
  • Villes et Pays d'art et d'histoire

Sur le site de l'ancien couvent des Carmes, s'installe le palais de justice de la ville, de 1822 jusqu’à la construction du palais actuel place de l’obélisque. Ensuite, en 1845, le bâtiment devient hôtel de ville. L’architecte Piot conçoit à cette occasion un avant corps avec pilastres de pierre surmontés d’un fronton, qui, en 1884, sera sculpté par Boutte. Parallèlement, à la place de l’ancienne chapelle des Carmes, s’élève alors la maison de la famille Gros, importants industriels tirant fortune de la métallurgie. Cette demeure, élevée vers 1800, agrandie en 1860 et 1914, est aujourd'hui également intégrée à l’hôtel de ville.