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Seul-en-scène / Singulis

Dans un décor sobre, Pierre Louis-Calixte murmure : « Je t’appellerai Jean-Baptiste ». C’est par ce tutoiement intime que débute ce dialogue avec Molière. Le comédien se fait narrateur de sa propre mémoire, de ses rencontres avec le dramaturge, alors même que Poquelin n'était pas, de prime abord, son auteur fétiche : sa première prestation en public, grimé en Harpagon devant ses camarades de classe hilares ; son entrée dans la troupe de la Comédie-Française pour reprendre le rôle de Cléante dans Tartuffe ; ou l’acquisition d’un canapé chez un particulier résidant… sur l’ancien emplacement de la maison de campagne de Molière ! Dans ce double-portrait, les biographies se croisent, se mêlent parfois. Molière-matériau(x) est un monologue adressé à l’homme derrière la statue. Une rencontre comme seul le théâtre peut en créer, impalpable et persistante.

« De l’enfant au comédien au sociétaire, Pierre a rencontré Jean-Baptiste aux croisements de ces chemins comme autant de cailloux hasardeux mais dont la somme fait sens et route. C’est à cette géographie, sans doute commune, qu’il nous convie aujourd’hui. » Eric Ruf

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L’avis du Directeur artistique :
À plusieurs reprises nous avons accueilli de grands acteurs de la Comédie-Française ; avec Comme une pierre qui… mise en scène de Marie Rémond et Sébastien Pouderoux ; ou des singulis de Daniele Lebrun ou de Denis Podalydès. Cette saison nous accueillons Pierre Louis-Calixte avec sa recherche Molière-Matériau(x). À découvrir avec grand intérêt.

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Texte, conception et interprétation Pierre Louis-Calixte – Lumières Catherine Verheyde – Le texte Molière-matériau(x) est publié par les éditions Actes Sud-Papiers – La note d’intention du Malade imaginaire est issue de Mes projets de mises en scène de Jean-Luc Lagarce publiés par Les Solitaires Intempestifs.