Marguerite d'Autriche (1480-1530), fille de l'empereur Maximilien de Habsbourg et petite-fille de Charles le Téméraire, est veuve à 24 ans de Philibert le Beau, duc de Savoie. Elle décide alors de bâtir le monastère royal de Brou, une folie d'amour pour honorer la mémoire de son défunt mari. De ce chantier mené de 1505 à 1532, naissent une église, joyau de style gothique flamboyant, à la haute toiture de tuiles vernissées et colorées abritant trois tombeaux (ceux de Philibert le Beau et de sa mère, et le sien propre), et des bâtiments monastiques composés de trois cloîtres à étage avec galeries basses et hautes, de vastes salles capitulaires et de cellules.
Cet ensemble architectural unique est aujourd'hui le fer de lance du rayonnement culturel de la Ville de Bourg-en-Bresse, un lieu ouvert à toutes les expressions artistiques, et qui propose au public de le sensibiliser à l'art, l'archéologie et l'architecture, grâce à des visites, ateliers, et stages.
Des expositions temporaires à rayonnement national explorent tout aussi bien les arts anciens que contemporains. Le musée municipal des Beaux-Arts conserve de riches collections d'art européen, du XIIe au XXe siècle. Chaque été le monastère royal de Brou accueille le festival pluridisciplinaire de la ville de Bourg-en-Bresse "À la folie... pas du tout".
Le monastère royal de Brou est co-géré par la ville de Bourg-en-Bresse et le centre des monuments nationaux. Le musée du monastère royal de Brou est labellisé musée de France.

Édifice religieux, Espace naturel, parc, jardin, Musée de France e Monument historique