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Sabato 10 dicembre 2016, 17:00Passato
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Présentation de la brochure « Les fossoyeurs du travail social »

En présence de leurs auteures, Muriel Bombardi et Keltoum Brahna, assistantes sociales
Sabato 10 dicembre 2016, 17:00Passato

Présentation de la brochure

« Les fossoyeurs du travail social »

en présence de Muriel BOMBARDI et Keltoum BRAHNA, assistantes sociales et auteures

Depuis plusieurs années, le travail social s’uniformise, se marchandise. Les services publics et le secteur associatif sont gérés comme des entreprises privées. Le temps des travailleurs sociaux et des personnes est compté, les tâches sont divisées, les actions doivent donner des résultats tangibles et visibles, le travail est prescrit par des bureaucrates et doit être exécuté via des protocoles. L’informatique et la statistique suffisent à la compréhension du travail social. C’est en partant de la lecture d’un article écrit par quelque uns de ces prescripteurs que nous avons souhaité répondre en tant qu’assistantes sociales à ceux  que nous avons appelés « Les fossoyeurs du travail social ».

Ecrire nous a également poussées à revisiter certaines notions (parfois galvaudées) du travail social ; telles que la temporalité, l’autonomie, l’accès aux droits ou l’action collective.

« La multiplication de règles, de contrôles, de critères, de dispositifs qui évaluent l’endurance des usagers dans la course à l’autonomie par le logement, l’emploi et autres, ne fait que repousser les limites de leur asservissement aux institutions, à la production, aux patrons qu’ils soient directeur général des services au sein d’un conseil départemental ou gérant d’une PME ».

.Débat.

En écho un appel du collectif Ecran total

à Résister à la gestion et l’informatisation de nos vies


Présentation de la brochure « Les fossoyeurs du travail social »

de Muriel BOMBARDI et Keltoum BRAHNA éditée en février 2016 par le syndicat Solidaires SUD Collectivité Territoriales

Entre activité imperceptible et organe de contrôle social, le travail social pâtit au mieux d’une méconnaissance au pire est la cible d’une opprobre.

Depuis quelques années déjà des travailleurs sociaux ont commencé à s’exprimer sur le métier et son évolution négative mais aussi sur ce que vivent les personnes qu’ils rencontrent.  Par contre, l’analyse est encore confiée à des experts sociologues ou psychologues pour  apporter une justification (si possible médicale ou comportementale) aux inégalités générées par la société de masse.

Depuis plusieurs années, le travail social s’uniformise, se marchandise. Les services publics et le secteur associatif sont gérés comme des entreprises privées. Le temps des travailleurs sociaux et des personnes est compté, les tâches sont divisées, les actions doivent donner des résultats tangibles et visibles. Le travail est prescrit par des bureaucrates et doit être exécuté via des protocoles. L’informatique et la statistique suffisent à la compréhension du travail social.

C’est en partant de la lecture d’un article paru dans les Actualités Sociales Hebdomadaires et écrit par quelque uns de ces prescripteurs, que nous avons souhaité répondre en tant qu’assistantes sociales à ceux  que nous avons appelés « Les fossoyeurs du travail social ».

Nous avons ressenti le besoin de témoigner. Ecrire nous a également poussées à revisiter certaines notions du travail social ; telles que la temporalité, l’autonomie, l’accès aux droits ou l’action collective.

« La multiplication de règles, de contrôles, de critères, de dispositifs qui évaluent l’endurance des usagers dans la course à l’autonomie par le logement, l’emploi et autres, ne fait que repousser les limites de leur asservissement aux institutions, à la production, aux patrons qu’ils soient directeur général des services au sein d’un conseil départemental ou gérant d’une PME ».

Une assistante sociale tente d’établir avec la personne qui vient la voir une relation d’abord faite d’écoute, de paroles et d’émotions.

La loi, ses prestations et les procédures qui en découlent, sont des « outils » qui peuvent quelques fois répondre aux besoins et demandes exprimés par la personne.

Mais ces « outils » ne font pas TOUT. Loin de là…

Entre l’assistante sociale et la personne,  il s’agit alors de construire quelque chose en plus de la relation et cette autre chose peut être appelée une stratégie.

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