Faire fleurir
Un danseur, des cailloux, deux musiciens et tout un climat d’ombre et de lumière dans un espace terriblement réduit. Une caverne de voiles sans parois et comme une inclinaison imposée vers le sol… Tout se déroule à une hauteur qui ne permet pas à l’homme de s’ériger sur ces deux jambes, debout. Comme dans un endroit souterrain, dans un lieu reclus, secret ou inaccessible, quelques humains se lient à la recherche d’un corps capable de tenir à quatre pattes. Nicolas Fayol crée ici une pièce qui tire sa source des menhirs autant que des champs de pierre, des grottes autant que des plateaux des causses.